• Voilà ce que je réponds à un partisan du non (et ami malgré tout). son texte est en lien:

    "Un traité constitutionnel, élaboré en cercle fermé" je sais pas où t'as trouvé ça mais cet argument est complètement faux. Les travaux de la convention étaient publics et ouverts aux journalistes. De plus des centaines de personnes de la société civile (des syndicats ou des association par exemple) ont été invité.
    "Les biens communs comme les services de première nécessité, l'eau ou la terre, l'éducation, la santé ou la culture sont réduits à l'état de marchandise"
    c'est oublier l'article III-122
    De plus en disant non tu jette aux orties la partie II (La charte des droits fondamentaux) qui reconnait entre autres le droit d'asile, le droit à l'éducation, la diversité culturelle, le principe de non discrimination (sexe, origie ethnique ou sociale, handicap ou encore orientation sexuelle), la protection en cas de licenciement injustifié, le droit de négociation et d'action collective (dont la grève), des conditions de travail justes et équitables, l'interdiction de travail des enfants, le droit à avoir accès à la sécurité et à l'aide sociale (très importants), la protection de l'environnement, le droit de pétition (que tu a l'air d'affectionner particulièrement), la présomption d'innocence et le principe de proportionalité des délits et peines (non appliqués en France à l'heure actuelle). Toutes ces dispositions auront valeur juridique: en clair tout citoyen de l'Union pourra faire un recours devant la cour de justice européenne de Luxembourg pour exiger de faire appliquer ces principes.
    En disant non, tu rejette aussiles avancées intitutionelles de la partie I.
    Mais ... ... tu gardes la partie III puisque c'est une compilation des anciens traités qui continueront eux à s'appliquer.
    En cas de non qu'est-ce qui se passe:
    et bien je pense qu'une rénégociation aura lieu, pour avoir un nouveau compromis, dans le meilleur des cas on obtiendra un traité simillaire, mais dix ans plus tard, au pire on perdra toutes les avancée de celui là. Car il ne faut pas oublié qu'il s'agit d'un compromis à 25, et avec le rapport des forces tel qu'il existait (il n'a guère changé) c'est presque un miracle d'avoir eu un texte aussi de gauche.
    Les anglais, les néerlandais et les polonais (entre autres) risquent de voter contre non parce qu'elle est trop libérale, mais parce qu'elle est trop gauchiste.
    Et puis un non français représenterais une chance inespérée pour l'Eglise d'imposer la référence aux "racines chrétiennes" de l'Europe, que nous avons eu tant de mal à faire enlever.


    Voilà c'était un peu long mais c'est ma réponse.

    ps: j'ai oublié:
    j'ai oublié:
    "La volonté d'accroissement de la productivité agricole, consacre une politique de mort lente du monde rural"
    et bien avec le traité, le parlement européen aura son mot à dire pour la PAC.
    En clair, la prise de décision sera transparente, c'est très important. Les citoyens seront mieux informé de ce qui se passe. Et puis les eurodéputés, même si la majorité est de droite, sont quand même beaucoup plus proche des citoyens.
    Et si la PAC est telle qu'elle est aujourd'hui, c'est bien parce que Chirac s'oppose à tout réforme. C'est Chirac qu'il faut virer, pas le traité.


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  • Tout à l'heure au 20h de France2 pendant un reportage, Philippe De Villiers a sorti que tout les jours environ 350 entreprises se délocalisaient. A première vue ce chiffre parait énorme. Cela fait donc par an 127 750 entreprises. Supposons qu'il y ait en moyenne 7 salariés par entreprises (peut-être plus, mais c'est surtout l'ordre de grandeur qui est intéressant), alors cela fait 894 250 emplois délocalisés par ans. ça fait énorme, c'est marrant mais j'avais pas du tout entendu ces chiffres là... De Villiers aurait-il menti???? non c'est pas possible, il est honnête, intègre et en plus en tant que catholique pratiquant il ne peut se permettre de mentir s'il veut le salut de son âme. Grrrrrrrr...


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  • Jospin, je lui en veux à fond. Le coup qu'il nous a fait, comme ça de partir en 2002 entre les deux tours. Je m'explique: après s'être fait éliminer du premier tour de la présidentielle, au lieu de continuer son mandat de premier ministre, il lui restait cinq semaines, il a lachement démissionné, laissant le terrain à la droite pour préparer les législatives à venir, à coup d'annonces et de mesures démagogiques. Si il était resté, peut-être qu'on en serait pas là aujourd'hui. La droite n'aurais pas forcément gagné les législatives, tout n'était pas joué.  Donc perso, je suis pas trop pour qu'il revienne.
    Ceci dit tout à l'heure, il était invité sur France2, pour le référendum, et j'ai plutôt apprécié sa prestation. Je pense qu'elle sera efficace. Et ce même si je l'ai trouvé parfois un peu rétrograde quand il ramenait toujours tout à la France. Mais c'est peut-être ainsi que l'on convaint les électeurs, malheureusement. Il a dit aussi qu'il ne comptait pas revenir dans la vie politique, mais qu'il voulait seulement intervenir sporadiquement, dans certains débats. Tant mieux. Voilà c'que j'en pense.


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  • Alors là bravo Zapatero.
    Je viens d'apprendre dans Sciences et Avenir que l'Espagne obligeait maintenant toutes les nouvelles constructions à s'équiper en panneaux solaires. Mais quelle bonne idée !! C'est pas pour demain qu'une telle mesure sera adoptée en France, lobbying nucléaire oblige, et c'est bien dommage.
    Quel courage aussi en ce qui concerne le mariage homo et l'adoption. C'est d'autant plus remarquable que l'influence de l'Eglise est très forte là bas.
    Avec des nouvelles comme ça on se dit que le monde n'est pas si mauvais que ça.


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  • Un peu de pub pour un blog.
    Celui sur la constitution que j'ai mis dans mon blogroll et en lien sur cet article.
    http://consteurop.blogg.org/
    C'est très bien fait, agréable à lire et très bien expliqué. C'est pour le oui. L'auteur s'applique à décortiquer et à désamorcer tout les fantasmes des "nonistes", de gauche et de droite.


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