• Les JO c'est cool? Ben à y regarder de plus près, pas tant que ça...
    La devise:"plus haut, plus loin, plus fort". ça veut dire quoi? ça veut dire qu'on recherche la performance à tout prix, avec une devise comme celle là, il ne faut pas s'étonner des cas de dopage détectés.
    Les JO, c'est le règne de l'argent, des sponsors qui font leur pub. C'est une gigantesque machine commerciale qui au final redore l'image de Coca Cola: puisque Coca sponsorise les sportifs, c'est que le Coca c'est pas si mauvais que ça pour la santé puisque le sport lui même est bénéfique.
    Et pourquoi les organiser à Paris, franchement? La ville accueillante enregistre un bénéfice au niveau de son image de marque, et se voit doter en peu de temps d'infrastrures qu'elle n'aurait pu avoir qu'au bout d'une vingtaine d'années, voire pas du tout. Paris a-t-elle besoin de ça? Son image à l'étranger est excellente. Et ses infrastructures, au niveau des transports surtout, sont denses et de très bonne qualité. Alors pourquoi Paris, alors que tant de ville en France en aurait eu plus besoin: Marseille, Lille ou Lyon par exemple.
    Paris, c'est la France et la France c'est Paris: c'est ce que pensent les décideurs surement. Avant que ça change... Même avec la décentralisation, l'état d'esprit est le même: tout pour Paris, et les miettes pour la province.


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  • L'argument qui tue tout ! ça y est je le tiens! Irréfutable, à propos de la constitution européenne.
    Ce que les non de gauche critiquent, c'est la dérive libérale de la constitution. Certes certains passages sont libéraux, mais ces passages existent déjà dans les anciens traités. Tout ce qui est critiquable à ce point de vue n'est pas nouveau. Si on dit non, on rejette alors la constitution avec toutes les avancées institutionelles qu'elle comporte, ainsi qu'avec la charte des droits fondamentaux. En disant non, on reviens aux traités précédents. En bref, on garde le libéralisme, et on rejette la réforme des institutions et les droits sociaux de la charte.
    En disant zut ou merde, en fait on fait le contraire de ce qu'on voudrait avoir.
    La renégociation envisagée par les tenants du non n'est à mon avis qu'une pure illusion pour deux raisons à mon sens:
    d'abord, seule contre tous, la France n'aura pas le poids politique suffisant pour renégocier.
    De plus, les tenants du non sont très différents: souverainistes, antilibéraux... Sur quelle base alors renégocier: aucune opposition à la constitution n'est assez forte pour imposer son point de vue.
    Voilà. alors, convaincue?


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  • Un article extrait du monde:

    La France n'est pas menacée de désindustrialisation, selon
    plusieurs économistes<o:p />

    LE MONDE | 12.04.05 |
    15h23 • Mis à jour le 12.04.05 | 15h23
    "La presse française a publié quelque 4 000 articles traitant des délocalisations en 2004, contre 900 en 2003 et 200 en 2000. A moins de cinquante jours du référendum sur la Constitution européenne, les partisans du non fustigent la mondialisation et ses effets réputés néfastes sur l'économie et l'emploi.
    Avec l'élargissement de l'Union européenne et la levée des quotas à l'importation sur les textiles, les discours alarmistes sur la désindustrialisation et son lot de malheurs ont retrouvé de la vigueur.
    Pourtant, plusieurs études récentes sur le sujet viennent largement les contredire. Citons-en deux : celle de Guillaume Daudin et de Sandrine Levasseur, deux économistes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), qui ne peut être suspectée de proximité avec une quelconque idéologie libérale, et celle que Gilles Le Blanc, directeur du centre de recherche en économie de l'Ecole des mines, a réalisée pour le Cercle de l'industrie et l'Institut d'entreprise, deux instances proches des milieux patronaux.
    Dans un cas comme dans l'autre, les conclusions sont les mêmes : l'industrie française n'est pas morte, loin s'en faut ; son poids reste important et son déclin est relatif ; surtout, elle a perdu nettement moins d'emplois qu'on peut le penser, et les délocalisations n'y sont, en tout cas, pas pour grand-chose.
    Si l'on regarde la part de la valeur ajoutée de l'industrie dans le produit intérieur brut (PIB) en volume, on constate qu'elle a régulièrement baissé entre 1970 et 1993 ­ passant, sur cette période, de 26,4 % à moins de 20 % ­ avant de remonter pour retrouver, en 2002, son niveau de 1985 (21.5%).
    En valeur, le recul est plus net : de quelque 25 % en 1970 à 16,1 % en 2002. Si l'on regarde l'évolution de l'emploi industriel par rapport à l'emploi total, la tendance est la même : sur cette même période, il a reculé de dix points, pour représenter 15,2 % de l'emploi total.
    Que faut-il déduire de ces trois indicateurs qui, chacun à leur manière, mesurent l'industrialisation de la France ? Que son déclin n'est pas celui qu'on dit. Et que le pays a surtout été le lieu, ces dernières décennies, et particulièrement dans les années 1980, d'une très forte augmentation de la productivité, bien plus élevée que dans les services. Conséquence, l'industrie a pu baisser ses prix et produire autant avec moins de travailleurs. "Le progrès technique est donc de loin la cause la plus importante de la fameuse désindustrialisation", concluent Guillaume Daudin et Sandrine Levasseur. Pas les délocalisations.
    Gilles Le Blanc abonde dans ce sens et note que l'industrie, fortement innovatrice, représente plus de 85 % des dépenses de recherche et développement des entreprises françaises. Et encore, soulignent les trois économistes, les suppressions d'emplois industriels ne sont pas aussi massives que le laissent penser les chiffres à première vue.
    En 2002, selon l'OCDE, l'industrie comptait 3,789 millions de salariés, contre 3,874 millions en 1995, 5,231 millions en 1980 et 5,365 millions en 1970. En trente-deux ans, elle a donc perdu près de 30 % de ses effectifs. Et l'essentiel de cette saignée s'est fait entre 1980 et 1995.
    Ces chiffres "surestiment la désindustrialisation", notent Guillaume Daudin et Sandrine Levasseur. Ils ne tiennent compte ni de la montée du recours à l'intérim par les entreprises industrielles, ni de l'externalisation croissante de pans entiers de leur activité, comme le nettoyage, la logistique, ou encore la comptabilité. Ceux-ci sont désormais effectués par des entreprises de services et les emplois concernés comcernés comptabilisés comme des emplois de service et non plus des emplois industriels.
    EXPLOSION DES SERVICES

    Ces activités de services aux entreprises, qui incluent l'intérim ­ et qui, dans 40 % des cas au moins, sont destinées à des entreprises industrielles ­, ont explosé dans les années 1990. Selon l'Insee, elles employaient 1,5 million de personnes en 1980 et 3,1 millions en 2002. Ce qui fait dire à Gilles Le Blanc, un brin provocateur : "Les services emploient à présent d'avantage d'ouvriers que l'industrie."
    Guillaume Daudin et Sandrine Levasseur ontsouhaité prendre en compte ces phénomènes pour calculer la décrue de l'emploiindustriel. Sur la période 1980-2002, au cours de laquelle l'industrie a apparemment détruit un peu plus de 1,4 million d'emplois, ils sont parvenus à la conclusion que ce chiffre était "surestimé d'au moins 315 000 emplois". Et sur la période 1995-2002, qui a connu de belles années de croissance, l'industrie n'a pas détruit 86 000 emplois comme le laissent penser les chiffres, mais en a créé au moins 107 000."


    Et oui alors comme ça le fameux déclin de la France tant annocé par les économistes libéraux n'est pas encore arrivé, et Chirac avait aussi surfé sur cette idée pendant la campagne présidentielle de 2002.Et les délocalisations, il n'y en aurait pas tant que ça! Alors Fabius qui avait annoncé au 20h de France2 qu'il votait contre la constitution parce qu'elle ne comportait rien contre les délocalisations peut aller se rhabiller lui aussi... <o:p>
    </o:p>

    <o:p />




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  • A propos de l'Europe, qui a dit :

    "Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l'inféodation de la France, on consent à l'idée de son abaissement." ?

    Vous hésitez entre Le Pen et De Villiers, c'est vrai que ça ressemble beaucoup à leurs discours actuels, mais en fait, il s'agit de ... ... ... Chirac, et oui, en 1978 Chirac disait cela. Quel changement, d'europhobe et souverainiste, il est devenu en 25 ans europhile. Il montre par tous les moyens qu'il est un européen convaincu, pour le référendum, par
    exemple.
    Il est pour le oui, en soi ce n'est pas condamnable, mais les arguments qu'ils utilisent, en disant que l'Europe telle quelle est déjà un grand progrès, paraissent à la lumière de ses anciennes déclarations bien peu sincères. Remarquons qu'il dit peut-être ce qu'il pense et qu'il a peut-être changé d'opinion, après tout comme le dit le dicton: "y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis".
    On peut aussi se poser des questions sur lui quand on regarde la manière dont il a géré la catastrophe de Tchernobyl en 1986, en tant que premier ministre: le nuage s'est arrêté à la frontière... alors qu'il savait pertinement que c'était impossible. Ce n'est pas une attitude très écolo, une négation de la vérité qui rassure les gens, les dissuade de prendre des précautions et qui au final les laissent se contaminer (cancer...). On est frappé là aussi quand on voit le Chirac d'aujourd'hui sa pavaner dans les conférence internationales affirmant :" notre maison brûle". Et encore quand on sait qu'il a fait entrer l'environnement dans la constitution française. A première vu, on peut se dire qu'il a là encore changé d'avis, mais si on creuse un petit peu, on se rend vite compte que dans les actes, l'environnement il s'en fout un petit peu.
    Quand on voit le peu d'empressement qu'il a à réglementer correctement la chasse aux oiseaux migrateurs pour les protéger, que son gouvernement a décrèté que les belettes ainsi que d'autres animaux en voie de disparition étaient nuisibles (c'est à dire qu'on peut et qu'on doit les tuer), que son gouvernement a fait si peu de choses pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, on se dit là alors que ses actes se situent à des années lumières de ses discours. Alors Chirac, l'écolo: seulement par opportunisme politique.

    Au regard de ce dernier exemple, on peut se demander aussi si ses 2 positions successives sur l'Europe ne sont pas aussi le fruit de son opportunisme. Et on pourrait multiplier les exemples...

    Alors Chirac un caméléon opportuniste: oui à 100%.

    Pas de quoi redonner aux 50% de français qui ne votent plus le goût de la politique!!



    Et pour illustrer, les paroles de l'opportuniste de Jacques Dutronc:

    Je suis pour le communisme
    Je suis pour le socialisme
    Et pour le capitalisme
    Parce que je suis opportuniste

    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu'un seul geste
    Je retourne ma veste, je retourne ma veste

    Toujours du bon côté
    Je n'ai pas peur des profiteurs
    Ni même des agitateurs
    J'fais confiance aux électeurs

    Et j'en profite pour faire mon beurre
    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent
    Moi je ne fais qu'un seul geste

    Je retourne ma veste, je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    Je suis de tous les partis
    Je suis de toutes les partys

    Je suis de toutes les cauteries
    Je suis le roi des convertis
    Il y en a qui contestent
    Qui revendiquent et qui protestent

    Moi je ne fais qu'un seul geste
    Je retourne ma veste, je retourne ma veste
    Toujours du bon côté
    Je crie vive la révolution

    Je crie vive les institutions
    Je crie vive les manifestations
    Je crie vive la collaboration
    Non jamais je ne conteste

    Ni revendique ni ne proteste
    Je ne sais faire qu'un seul geste
    Celui de retourner ma veste, de retourner ma veste
    Toujours du bon côté

    Je l'ai tellement retournée
    Qu'ell' craqu' de tous côtés
    A la prochain' révolution
    Je retourn' mon pantalon

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  • Pour parler d'Europe, il faut d'abord parler du traité constitutionel. Je suis bien embêté car je ne sais pas trop quoi voter.
    Ce texte comporte de nombreuses avancées institutionelles, il reconnait le droit des minorités, parle d'égalité. Enfin bref tout ce qui est nouveau dans ce texte est à mon sens bon à prendre. Mais le problème résiderait plutôt dans ce qui manque et dans ce qui est repris des traités antérieurs. Ce qui manque: trop peu d'avancées dans la prise de décision à la majorité qualifié (ficalité et budget entre autres), pas assez de fédéralisme. Ce qui reste des autres traités: le libéralisme...
    Donc je suis partagé car si j'ai envie de voter oui pour les avancées, j'ai envie de voter non pour ce qui manque et ce qui reste. Mais le problème c'est que si le non l'emporte, il restera les manques et les traités antérieurs (càd ce qui me déplait), mais il n'y aura pas les avancées, donc pour moi à priori ce serait plutôt oui, même si ce traité ne m'enthousiasme guère. C'est quand même le fruit d'un consensus difficile à trouver.

    Sinon moi je pense que l'Europe devrait être fédérale et s'organiser non pas en états comme actuellement mais en eurorégions (par exemple Rhône-Alpes-Piémont). Cela ferait des entités plus équilibrées, et au final une Europe démocratique.

    Sur ce ...



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